Aéronautique Club de France

Centre d’Instruction aéronautique fondé en 1897

Meaux et sa région

Meaux et sa région dans l’histoire de l’aéronautique

Auteur : Philippe Lamy

Peut-on dater la rencontre, fortuite, de Meaux et de sa région avec l’aéronautique à la chute inopinée du ballon « le Géant » ?

Ce ballon à gaz fabriqué par le photographe et aéronaute passionné Nadar, après avoir décollé de Paris le 4 octobre 1863, vint s’échouer quelques heures plus tard dans un champ à Barcy(1). Après avoir soupé à Meaux, Nadar rentra à Paris en train.

Le Géant au Champ de Mars en 1863

Le Géant au Champ de Mars en 1863

Ou bien par les travaux de Ponton d’Amécourt, ami de Nadar et de Jules Verne, numismate et scientifique érudit, inventeur du mot « hélicoptère » en 1861, après avoir construit un prototype avec Gabriel de La Landelle. Ponton d’Amécourt fut le maire de Trilport de 1855 à 1876.

Stèle Ponton d’Amécourt - Trilport

Stèle Ponton d’Amécourt – Trilport

Ou par la présence depuis le XVIIIème siècle, de la papeterie Reveillon à Faremoutiers, Reveillon qui accueillait chez lui à Paris les frères Montgolfier…

Quoiqu’il en soit, plus près de nous, c’est à Meaux, sur le site de Beauval que se développa en premier la présence de l’aéronautique et ce pour plusieurs années.


  1. Nadar : « A terre et en l’air », Dentu, Paris, 1864

Le parc d’aérostation de Beauval avant 1914

A l’origine, une plaine au sortir de Meaux, à la droite de la route en direction de Trilport, à proximité de la Marne. Celle-ci est utilisée comme champ de manoeuvre par les cavaliers du 4ème Hussards.

Champ de manœuvres du 4ème Hussard à Beauval (coll. part.)

Champ de manœuvres du 4ème Hussard à Beauval (coll. part.)

Dans la soirée du 3 juillet 1905, le dirigeable Lebaudy(1), du nom des mécènes qui en financèrent la construction, se pose à Beauval à proximité de l’usine à gaz. C’est à bras d’homme qu’il est transporté dans le champ de manœuvre du 4ème Hussard. Le Lebaudy vient d’effectuer 95 km en 2h37 minutes en reliant Moisson, près de Mantes à Meaux. Quittant Beauval le 4 juillet au matin, il se posera peu après à Jouarre, en bordure du bois de Sept-Sorts, avant de rejoindre Toul, objectif final de son voyage.

Le Lebaudy à Jouarre, 4 juillet 1905 (coll. P.L.)

Le Lebaudy à Jouarre, 4 juillet 1905 (coll. P.L.)

En 1909 est construit un hangar pour la Société de Constructions Aéronautiques Astra. Les dimensions sont impressionnantes : 106 mètres de longueur, 17 mètres de largeur et 25 mètres de hauteur, car il s’agit ni plus ni moins d’établir à Beauval une des escales de la Compagnie Générale Transaérienne, dont le projet est de relier par dirigeables plusieurs villes de France dont Paris à Nancy, via Reims.

Au printemps 1909, Le « Colonel Renard » dirigeable de 4 000 m3 de gaz est monté et essayé à Beauval. En juillet 1909, c’est un autre dirigeable le « Ville de Nancy » appelé au transport de passagers, qui fait escale à Beauval, avant de rejoindre Nancy.

Le Colonel Renard à Meaux-Beauval (coll. part.)

Le Colonel Renard à Meaux-Beauval (coll. part.)

A l’automne 1909, c’est « l’Espana » qui attire la foule à Beauval. Ce dirigeable, identique au « Colonel Renard », a été commandé par le gouvernement espagnol et doit servir au Maroc.

En 1910, c’est à nouveau le « Colonel Renard », qui a subit entre temps des modifications importantes visant la sécurité,  qui effectuera le tour de Meaux en survolant la cathédrale, Poincy, Varreddes et Trilport en… 5 heures. A la fin de ce vol, le « Colonel Renard » est remis aux autorités militaires.

Ce sont donc plusieurs dirigeables qui avant 1914, vont stationner au parc de Beauval. Qu’ils soient militaires ou civils, à chaque fois, leurs passages attirent les foules et font l’objet d’articles dans les journaux locaux.

Ce n’est pas le cas de « l’adjudant Vincenot », dirigeable impressionnant de 88 mètres de long et de 16 mètres de diamètre qui dans la nuit du 27 au 28 juin 1914 survolera la région dans la quasi indifférence des habitants.


  1. Le « Lebaudy » porte le nom de Paul et Pierre Lebaudy, héritiers des sucreries du même nom, dont le siège se trouvait rue de Flandre à Paris. A partir de 1901, ils financèrent dans la plaine de Moisson, petite commune proche de Mantes, la construction d’une série de dirigeables semi-rigides. Ceux-ci furent conçus par Henri Julliot, construits par les Ateliers Surcouf, propriétés d’Edouard Surcouf, pilotés par Georges Juchmès et entretenus par le mécanicien Rey. Julliot, Surcouf, Juchmès et Rey étaient tous membres de l’Aéronautique-Club de France (ACDF).

Les cerfs-volants

Associer la photographie et l’aéronautique… C’est Nadar qui réalise le 23 octobre 1858, la première photographie aérienne en photographiant le Petit-Bicêtre à partir d’un ballon(1).

1ère photo aérienne – Nadar (coll. part.)

1ère photo aérienne – Nadar (coll. part.)

L’utilisation de la photo aérienne pour cartographier ou faire des relevés topographiques date des années 1900. En France, c’est Jacques Théodore Saconney, qui après avoir essayé un appareil photo suspendu à un petit ballon, se tourne vers les cerfs-volants, particulièrement les trains de cerfs-volants, plus à même d’offrir la stabilité voulue.

A Meaux, les travaux de Saconney inspirent un groupe de passionnés de cerfs-volants qui vers 1910, s’investissent au sein du Drago-Club de Meaux. Dans les années qui précédent la guerre, les activités aéronautiques ont souvent une vocation militaire et les expérimentations du Drago-club n’y échappent pas, à côté de rendez-vous plus ludiques que ne boudent pas les Meldois.

Aux ascensions de civils dans des trains de 4 à 6 cerfs-volants construits à Meaux, succèdent des essais de signaux nocturnes visibles au-delà de 10 km ou la participation à des manœuvres militaires.

Train de cerfs-volants (coll. part.)

Train de cerfs-volants (coll. part.)

La réputation du Drago-Club dépasse la région de Meaux. Le club se produit dans différentes expositions ou rencontres. Il remporte le premier prix à Boulogne avec des trains de cerfs-volants et détient même le record français de hauteur avec des civils, la nacelle atteignant 300 mètres.

Durant la guerre de 14-18, bon nombre de cerfs-volantistes amateurs formés dans les clubs et associations s’engagèrent dans les compagnies d’aérostiers. Celles-ci utilisèrent, aux côtés de ballons, des cerfs-volants à des fins d’observations, de guidages ou de photographies, d’août 1914 à mai 1916.


  1. Actuel Petit-Clamart. Il s’agit des premières photos aériennes réalisées.

Le champ d’aviation de Beauval

Le projet d’un camp d’aviation à Meaux est déjà dans les esprits en 1909. En 1910, le parc aérostier de Beauval est quelque peu aménagé pour recevoir des avions de passage.

En 1912, une vaste campagne aboutit à la création d’un Comité National pour l’Aviation Militaire, présidé par Clemenceau, qui lance une souscription nationale. Des Comités départementaux d’Aviation, sous l’égide de la Ligue Aéronautique de France, sont créés afin de recueillir le bénéfice de la souscription dont le montant atteignait en février 1913 presque quatre millions de francs-or.

Ainsi, des institutions publiques ou privées, des associations ou des villes souscrivent et leur nom est donné à des avions. Cet argent permet d’équiper les escadrilles en formation dans l’aéronautique militaire, mais aussi à servir à l’édification de hangars pour abriter les aéroplanes militaires sur les terrains de manœuvres des garnisons.

A partir de 1912, l’aménagement de trente-deux stations d’atterrissages est programmé dont le futur terrain de Meaux. Un avion est offert au 4ème Hussards  et avec l’appui du conseil municipal de Meaux, le hangar à avions est achevé en mai 1914.

Pourtant la présence d’aéroplanes sur le terrain aérostier de Meaux n’est pas nouvelle. Depuis 1909, sur la « ligne » fréquentée de l’est, des pilotes se posent à Beauval. En 1910, participant à la course aérienne Paris-Rome, Latham et son « Antoinette », contrarié par des vents contraires survolera 3 fois la ville de Meaux. Le 6 août de la même année, Weyman à bord d’un biplan Farman, englué dans le brouillard atterrira prudemment à Beauval. Après un repos au restaurant « le Colonel Renard », il repartira peu après pour rejoindre le départ de la Course de l’Est à Issy-les-Moulineaux.

Weyman et son Farman à Beauval, le 6 août 1910 (coll.part.)

Weyman et son Farman à Beauval, le 6 août 1910 (coll.part.)

Jusqu’en 1914, les appareils qui fréquenteront Beauval, le feront avant tout à la suite d’un déroutage à cause du mauvais temps, d’un problème mécanique ou bien lors d’une escale avant de rejoindre leur destination.

Le rôle de l’aviation dans la bataille de l’Ourcq

Alors que les troupes allemandes de la 1ère et 2ème armées progressaient respectivement vers le nord-ouest et le nord-est de Paris(1), dans le Camp Retranché de Paris (CRP) constitué autour de la capitale, on s’activait à la défense de la ville.

Pour la défense aérienne de Paris, il ne reste que 45 avions(2) ce qui laissait le champ libre aux Taubes allemandes. Celles-ci lancèrent quelques bombes et des tracts sur Paris, ce qui ne manqua pas d’inquiéter les parisiens.

A l’aube du 1er septembre 1914, trois reconnaissances d’avions français survolent la vallée de l’Oise au-delà de Pontoise, la route de Senlis à Paris et la vallée de l’Ourcq vers Meaux. Il s’agissait de déterminer la direction prise par les armées allemandes. Dans le même temps et avec les mêmes objectifs, des reconnaissances de cavalerie s’avançaient au nord et au nord-est de Paris…

En milieu d’après-midi, il était clair que les allemands de la 1ère armée dépassant Soissons, avaient atteint la forêt de Compiègne et la route de St Just en Chaussée.

Le 2 septembre, un avion Breguet piloté par le sergent… Breguet et le lieutenant observateur Watteau(3) repère de l’infanterie qu’il n’identifie pas, au nord de la forêt d’Ermenonville et des incendies dans les villages environnants. Les allemands sont à Senlis qu’ils occupent en début d’après-midi.

Le 3 septembre 1914 au matin, les éléments avancés de la cavalerie allemande sont repérés sur la route de Senlis à Orry-la-Ville par le lieutenant de Ruppière sur un avion de l’aéronautique de la 6ème armée. Une autre reconnaissance menée Lieutenant Prot (pilote) et le lieutenant Hugel (observateur) est menée sur Ecouen, Montreuil, Crepy, Betz.

Vers 12h00, les avions français notent un infléchissement de la 1ère armée vers le sud-est. Celle-ci abandonnant la direction de Paris, se dirige de Senlis vers la région de Meaux. Un corps d’armée, le 4ème corps de Réserve, couvre le flanc gauche de l’armée allemande. Cette nouvelle est d’importance et demande à être confirmée.

Le lendemain, les avions du Camp retranché sont envoyés reconnaître les régions de Creil, Nanteuil, Lizy-sur-Ourcq, la vallée de la Marne autour de Meaux et jusqu’à Château-Thierry. Le même jour, les cavaliers envoyés en reconnaissance confirment les renseignements des aviateurs.

Ainsi le 4 septembre 1914, grâce entre autres aux observations aériennes, les français sont certains que la 1ère armée allemande se dirige vers Etrepilly, Trilport, la Ferté-sous-Jouarre, que certains éléments ont déjà franchi la Marne afin de se glisser entre l’armée anglaise et la 5ème armée française.

En bifurquant ainsi du sud vers le sud-est à la poursuite des armées franco-anglaises, la 1ère armée allemande offre son flanc droit à la 6ème armée française. La rencontre eut lieu le 5 septembre dans la plaine de Villeroy, au pied des buttes de Monthyon et de Penchard, marquant ainsi l’arrêt de l’offensive allemande et l’amorce de la victoire de la Marne.

Les observations aériennes continuèrent tout au long de la bataille de l’Ourcq, de celle de la Marne et lors du repli allemand sur l’Aisne. Certains pilotes y laissèrent la vie, comme le sergent Cohen (pilote) et le lieutenant Ragot (observateur) abattus dans l’après-midi du 5 septembre, par des tirs provenant du sol. Leur avion, le Deperdussin n° 72 du CRP, ne fut retrouvé que le 10 septembre 1914 aux environs de Varreddes.

Deperdussin n°72, abattu le 5 septembre à Varreddes (Images de la Guerre 6/12/1914)

Deperdussin n°72, abattu le 5 septembre à Varreddes (Images de la Guerre 6/12/1914)

Lors de ces journées de septembre, il est évident que l’aviation en dépit de moyens en hommes et en matériel limités, joua un rôle décisif dans les décisions qui furent prises en ce début de septembre 1914 et qui amenèrent la victoire de la Marne.

La précision et la qualité de ses informations permirent de convaincre des officiers parfois sceptiques des potentialités de l’aviation.

Dans les mois qui suivirent, si l’observation, les réglages d’artillerie et la photographie aérienne continuèrent à être des missions classiques pour les pilotes et les observateurs, les évolutions stratégiques, comme les progrès techniques en matière aéronautique, sans oublier le volontarisme de quelques hommes, incitèrent les états-majors à utiliser l’aviation comme arme offensive. Bombarder et appuyer des troupes au sol furent de nouvelles missions dévolues aux pilotes.

Mais pour mener à bien ces objectifs, obtenir la maîtrise du ciel devenait un enjeu incontournable. Si dans les premiers mois de la guerre, les combats aériens relevaient du fait des équipages ou d’actions individuelles des pilotes, il devenait nécessaire d’en organiser la stratégie et de créer des techniques de vols adaptées. Ce fut fait dans les deux camps en 1916, lors de la bataille de Verdun. La Chasse était née.


  1. Pour les évènements qui précèdent la bataille de l’Ourcq, nous renvoyons le lecteur internaute à la consultation des sites ou ouvrages traitant de l’offensive allemande, ainsi que de la retraite des troupes française et anglaises, de la Belgique aux rives de la Marne, en août 1914.
  2. Les escadrilles portent les initiales du type d’avions qui les équipe. MF : Maurice Farman, C : Caudron etc…
  3. André Louis Wateau, né le 23/7/1883 à Précy sur Oise, décédé le 9 janvier 1946. Membre de l’ACDF depuis septembre 1907 et de l’Aéro-Club de France en 1908, président de l’ACDF de juin 1919 à janvier 1922, président de l’Aéro-Club de France de 1934 à 1937. Général de brigade aérienne en 1940.

La région de Meaux et l’aéronautique pendant la guerre.

Le repli allemand jusqu’à l’Aisne et la stabilisation du front qui s’ensuivit, éloigna de Meaux jusqu’à l’été 1918, la crainte des combats et les dangers d’une occupation.

Les villages évacués lors de l’offensive allemande de 14 reprirent vie et la proximité du front incita à développer en Seine et Marne des industries de guerre et à installer des hôpitaux. Pour l’aviation, ce fut des usines produisant du matériel et des terrains d’aviation servant de bases arrière aux escadrilles.

Le terrain de Beauval en 1920. On aperçoit au premier plan l’emplacement du hangar d’aérostation et devant le champ d’atterrissage, le petit hangar d’aviation. (coll. part.)

Le terrain de Beauval en 1920. On aperçoit au premier plan l’emplacement du hangar d’aérostation et devant le champ d’atterrissage, le petit hangar d’aviation. (coll. part.)

Tout au long de ces années, Meaux-Beauval accueillit diverses escadrilles. Sans en faire la liste exhaustive, on peut citer les MF 8(4) et MF 20, en septembre 1914, les MF 32 et MF 35 en 1915, la C 42 en 1917, la SAL 58 en juin 18…

La région de Meaux lors de la 2ème bataille de la Marne (1918).

En mars 1918, les allemands lancent une offensive de grande envergure sur le front anglais, entre Arras et la Fère. En avril puis en mai, une seconde offensive enfonce le front français de l’Aisne et emmènent les allemands à la lisière de la forêt de Villers-Cotterêts à l’ouest et sur les bords de la Marne, à Château-Thierry au sud, formant une vaste poche à l’est de Paris. De fait, la région de Meaux, à l’est de la poche forme comme une zone tampon entre le front et Paris. La 6ème armée française, qui s’est repliée depuis l’Aisne, organise la défense du secteur de Meaux.

Dès mars 1918, la direction de l’aéronautique de la 6ème armée entreprend la réquisition de vastes étendues de champs dans la région, ce qui ne manque pas de soulever des protestations de la part des agriculteurs, les champs étant pour certains ensemencés.

Des terrains sont organisés à Charmentray, près de la ferme Lardoise, à May-en-Multien près de l’actuelle ferme du Terrain et Chauconin, à proximité de la ferme Profit. La direction de l’aéronautique de la 6ème armée quant à elle, investit le terrain de Beauval le 29 mai 1918. Afin de tenir informé quotidiennement le QG de la 6ème armée installé à Trilport, le terrain de Beauval (dénommé Trilport dans les JMO) sera relié 3 fois par jour aux terrains environnants par des avions estafettes.

Albatros D V posé par erreur à Charmentray – juin 1918 (site A. Denis)

Albatros D V posé par erreur à Charmentray – juin 1918 (site A. Denis)               

Spad XIII de la SPA 99 en panne à May - juin 1918 (coll. part.)

Spad XIII de la SPA 99 en panne à May – juin 1918 (coll. part.)

A l’est de Meaux, ce sont les régions de Coulommiers et la Ferte-sous-Jouarre qui sont mises à contribution. Le 28 juin 1918, six escadrilles américaines arrivent en Seine et Marne. Un premier groupe d’escadrilles US composant le 1er Groupe d’observation et équipé de Salmson 2A2 se rend à Saints, à 8 km au sud de Coulommiers. Le deuxième groupe de 4 escadrilles formant le 1er groupe de Chasse se rend avec ses Nieuport 28 sur le terrain d’Ormeaux. En juillet et en août 1918, plusieurs terrains à l’est de Meaux accueilleront les escadrilles américaines. Celui de May-en-Multien verra le QG du 1er Groupe d’observation US s’installer du 5 au 10 août 1918. Une des escadrilles qui compose ce groupe, le 12th Aero Squadron US, sera présente sur l’aérodrome de May à partir du 3 août et jusqu’au 10 août.

La plupart des terrains seront utilisés jusqu’en septembre 1918. Les hangars démontés, ils seront rendus à leurs propriétaires pour remise en culture au début du printemps 1919.

Philippe Lamy

Sources

Les 4 premiers chapitres :

  • Jean-Louis Duffet : « Le parc aéronautique de Beauval jusqu’en 1914 ». Extrait du bulletin de la Société littéraire et historique de la Brie- Meaux – 1997
  • Collectif : « Dictionnaire topographique et historique des rues de Meaux ». Société littéraire et historique de la Brie- Meaux A partir de la page 241.
  • Sur le parc aérostatique de Meaux-Beauval : http://hist.olieu.net/meauXfiles/dirigeables-a-Beauval.html
  • Centre de Documentation du Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget.
  • Le dirigeable Lebaudy à Meaux et à Jouarre. E. Girard et A. de ROUVILLE : « Les ballons dirigeables – Théorie – Application. 2ème édition augmentée de 2 annexes : Le Ballon Lebaudy – Le Ballon Patrie par le Commandant VOYER ». Berger-Levrault et Cie – Paris 1909.
  • Les Ailes du 16/5/1940 ; l’Aérophile du 01/01/1921 ; l’Aérophile du mois de janvier 1922. Gallica, site de la BNF : http://gallica.bnf.fr/

Chapitre 5 :

Chapitre 6 :

Chapitre 7 :